Nul besoin de rappeler que les dernières crises ont mis en exergue la nécessité pour les entreprises de maîtriser l’exposition aux risques et d’intégrer pleinement la RSE dans ses objectifs, ceci dans un contexte où la prévisibilité n’est plus acquise. Pour que l’entreprise puisse agir sur les risques et la RSE il lui sera nécessaire de considérer la contribution des achats, de surcroît pour une entreprise industrielle qui effectue des achats de production et qui consacre en moyenne la moitié de son chiffre d’affaires à ses achats.
Parmi les différents risques auxquels les achats doivent apporter une solution on notera :
- la rupture d’approvisionnement (le fournisseur n’est plus en mesure de livrer dans les délais requis provoquant parfois des arrêts de production aux impacts économiques majeurs dans la supply chain)
- la volatilité des prix (les prix évoluent défavorablement et augmentent le coût de revient des biens et services offerts par l’entreprise et menacent sa profitabilité)
- le déréférencement obligé d’un fournisseur (le fournisseur expose à un risque majeur et/ou n’est pas en ligne avec la stratégie RSE de l’entreprise et/ou n’est pas conforme aux doléances ESG)
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Autant de risques pour lesquels le service achats doit être en mesure de collecter et analyser de nombreuses données internes et externes à l’entreprise pour répondre à de nombreuses questions dont entre autres :
- un fournisseur ou l’un de ses sous-traitants majeurs est-il situé sur une zone géographique concernée par un risque géopolitique ou climatique ?
- un fournisseur est-il en position de mono sourcing sur une ou plusieurs familles d’achats ?
- l’évaluation de performance du fournisseur régresse t-elle sur la durée ?
- la politique RSE du fournisseur est-elle compatible avec celle de l’entreprise ?
- le fournisseur est-il à jour de ses obligations légales, sociales et règlementaires (ESG) ?
- la solvabilité financière du fournisseur est-elle dégradée ?
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Dans le cas des PME et ETI qui comme les grands groupes doivent viser l’excellence opérationnelle mais avec des ressources souvent limitées, la digitalisation des relations fournisseurs se présente comme une opportunité d’augmenter la contribution des achats. La collecte des données citée précédemment s’opère majoritairement avec des mails et des tableurs rendant la récupération, la consolidation et l’analyse des données particulièrement chronophages pour les collaborateurs achats et qualité qui en ont la charge.
Raison pour laquelle un logiciel d’e-sourcing et plus particulièrement une solution SRM Source to Contract (S2C) adaptée aux achats de production des PME et ETI industrielles permettra :
- de structurer les données et documents utiles à la gestion des risques et de la RSE
- d’automatiser les démarches de collecte des données et documents auprès des fournisseurs
- d’intégrer des données liées à la RSE ou à la solvabilité financière des fournisseurs à travers des intégrations avec des « data provider » (ex : CreditSafe, Altares, Dun&Bradstreet, InfoLegale, Provigis, Ecovadis, …)
- de faciliter la démarche d’évaluation périodique des fournisseurs
- de décloisonner les données achats et les données qualité liées aux fournisseurs pour une lecture à 360°
- de permettre à un acheteur de bénéficier de toutes les informations dès la phase de sourcing pour référencer un nouveau fournisseur de manière sécurisée
- de croiser des données issues de l’ERP avec des données externes pour traduire les données achats en informations utiles pour une prise de décision rapide et éclairée
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Société du groupe français Oxalys, COBuy édite une plateforme SRM S2C (Source to contract) qui agit en bras armé de l’ERP et permet aux services achats et qualité fournisseurs de mieux gérer les relations fournisseurs afin d’exploiter pleinement le levier des achats et leur contribution à la performance de l’entreprise